Je voudrais
aujourd'hui faire écho à deux moments de grande humanité qui m'ont beaucoup
impressionnée. Le premier, c'est le témoignage de l'un des sauveteurs suisses, arrivé parmi les premiers sur le lieu du terrible accident de car où 22
enfants et leurs accompagnateurs ont perdu la vie. Ce sauveteur disait à la
radio : "Nous, dans le Valais, nous
ne parlons pas le flamand. On ne savait pas comment s'adresser aux enfants
encore en vie qui criaient, pleuraient. Alors, je me suis dit : on va faire
comme dans une famille. On a pris la main de ces enfants et on les regardait,
on leur parlait avec nos yeux, on essayait de les rassurer, de leur faire
comprendre qu'on allait les aider très vite, comme leur parents auraient
fait."