Vous
connaissez, j'en suis certaine, la méthode Coué, du nom d'Emile Coué de la
Châtaigneraie, pharmacien et psychologue de son état, qui, à la fin du 19e
siècle, mit au point une méthode d'autosuggestion.
Le principe
est très simple : toute idée peut se faire réalité. Par exemple, si je pense
"guérison", j'ai davantage de chances d'aller mieux que si je rumine
mes douleurs. Ce qu'on appelle aujourd'hui la pensée positive se fonde sur ce même principe, finalement aussi
vieux que le monde : mieux vaut voir le verre à moitié plein plutôt que le
contraire et il n'y a que la foi qui sauve.
Mais la
méthode du bon Monsieur Coué ne vaut – et c'est déjà pas mal ! – que pour la
part d'action que nous pouvons avoir sur nous-mêmes. On peut se répéter : il fait beau, il fait bon… Lorsque le
gel sévit à -12° comme la semaine dernière, l'efficacité n'est pas assurée. Et
lorsque le bateau coule, il ne sert pas à grand-chose de redire en boucle : ce
n'est qu'un mauvais moment à passer, tout va redevenir comme avant…